En septembre 2024, à Tunis, a eu lieu le séminaire de lancement du projet « FEF-R Horizon+ ESR-Qualité – Soutien à l’Agence Tunisienne de l’Évaluation et de l’Accréditation dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique (ATEA) ». Cette initiative vise à soutenir l’ATEA dans la réalisation de ses activités à travers différents domaines, tels que le renforcement des échanges d’expertise et du transfert de compétences avec les agences homologues en France, l’amélioration de la compétence du personnel et des experts, ainsi que la promotion d’une culture d’assurance qualité au sein des établissements tunisiens. Le séminaire a rassemblé des cadres supérieurs du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi que des représentants de la coopération française, dont l’ambassadrice de France en Tunisie, Mme Anne Guéguen. Lors de son intervention, l’Ambassadrice de France en Tunisie, SEM Anne Guéguen, a souligné l’importance stratégique du projet « FEF-R Horizon+ ESR-Qualité » dans le renforcement des liens de coopération entre la France et la Tunisie, particulièrement dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Selon la directrice générale de l’ATEA, Mme Salma Damak Ayadi, cette agence, qui a été créée en 2022, a officiellement commencé ses activités il y a un an. Le projet annoncé ce vendredi est le premier de l’agence. Selon elle, le projet est financé pour 2024 et 2025 et a pour objectif principal de soutenir l’ATEA dans sa mission d’évaluation et d’accréditation en Tunisie, en mettant en place une campagne de sensibilisation auprès de toutes les universités publiques et privées. D’autres aspects du projet incluent le renforcement des compétences du personnel et la création d’un réseau d’experts. Le 9 septembre, les ateliers commenceront, en commen9ant par l’université de Gafsa. Ces ateliers ont pour double objectif de sensibiliser à l’importance de l’assurance qualité? de promouvoir l’ATEA et de créer des opportunités de réseautage avec les comités qualité au sein des établissements universitaires.
Ces ateliers serviront également à organiser les procédures d’évaluation dans le domaine de l’enseignement supérieur. Selon la responsable, les évaluations de l’ATEA visent principalement les établissements publics et privés. Cette campagne concerne treize universités tunisiennes réparties à travers le pays, avec des événements également prévus pour le secteur privé. Durant les mois de septembre et octobre 2024, les ateliers se dérouleront. Un partenariat international gratifiant En ce qui concerne les projets à venir de l’ATEA, Mme Salma Damak Ayadi a mentionné plusieurs partenariats, notamment avec des agences similaires en France comme la CTI (Commission des Titres d’Ingénieur) et le HCRS (Haut Conseil chargé de l’évaluation), avec lesquelles des accords ont déjà été conclus. Elle a également mentionné d’autres partenariats avec l’agence britannique et d’autres acteurs internationaux sont en cours, offrant de nombreuses opportunités pour positionner l’ATEA non seulement au niveau national, mais aussi en tant qu’agence d’accréditation reconnue à l’échelle internationale.
Créée il y a deux ans, l’agence a élaboré son plan d’action et a obtenu l’approbation du gouvernement pour ses directives. Désormais, le défi réside dans la réalisation. Il a précisé. Selon le responsable, la France s’engage, en partenariat avec la Grande-Bretagne, à renforcer la dynamique de l’enseignement supérieur tunisien en ce qui concerne la qualité, la reconnaissance des normes internationales et l’adaptation aux normes mondiales. « Notre soutien comprend des missions d’expertise et des équipements concrets pour les établissements, afin que la démarche qualité aboutisse rapidement, favorisant ainsi une meilleure vérification et certification des formations des étudiantes et des étudiants. « Il a déclaré. Il a fait référence au contexte global de la coopération, en évoquant un soutien annuel de 2 millions d’euros en fonds de bourses pour les étudiantes et étudiants tunisiens. Il a ajouté que chaque année, plus de 5 000 étudiants tunisiens se rendent en France pour des études diplômantes.
